La diversité
Une recherche menée par le professeur Jean-François Amadieu dans le cadre de l’observatoire des Discriminations de l’université Paris I a montré « qu’un candidat Handicapé recevait 15 fois moins de réponses positives qu’un candidat de référence, un homme d’origine marocaine 5 fois moins, un candidat de 50 ans près de 4 fois moins. Un homme au visage disgracieux ou encore un candidat habitant un quartier sensible recevaient également moins de convocations à un entretien d’embauche. »
La diversité n’est pas un but en soi l’entreprise doit se concentrer sur ce dont elle a besoin en terme de savoir faire. Elle doit pouvoir s’affranchir des codes sociétaux. C’est l’une des seules occasions ou l’entreprise peut se permettre d’être aussi peut humaine que possible.
Par ailleurs, tant que le problème de l’acceptation de la diversité reste présent dans nos mœurs, on ne peut pas imposer à la société de présenter un front office diversifié. Car il faut partir du principe que l’entreprise ne vient pas résoudre les problèmes de toute une nation (c’est la le travail des politiques). Une entreprise doit d’abord se préoccuper de ses bénéfices. Elle vient se greffer au sein d’une société dont elle tirera profit en s’intégrant au mieux aux particularités et aux attentes de cette dernière.
Alors certes des lois existent, qui empêche l’entreprise de discriminer. Mais ces lois ne devraient elles pas être la dernière étape d’un processus par lequel le peuple aura intégrer la diversité comme une caractéristique inhérente à la société française.
En réalité au delà des considérations particulières des Rh et de leur direction, les discriminations sont imposées par la société. Finalement les besoins de l’entreprise en terme de « type » sont fondés sur le fait qu’ils doivent pouvoir rassurer, voir séduire le client. C’est dans ce cadre que nous pouvons tracer le portrait type d’une hôtesse d’accueil, de