La chute du mur de berlin
En juin 1948, les soviétiques coupent les communications entre Berlin est et Berlin Ouest. La ville se retrouve séparée en 2 blocs distincts. C’est alors que le blocus de Berlin commence. En mai 1949, les soviétiques le lèvent. Ils ne déclarent pas forfait pour autant. Après cet échec et face aux mouvements de la population de l’Est qui fuit la misère pour rejoindre l’autre camp, les dirigeants de la RDA décident de bâtir un mur. En 1961, le « rideau de fer » se concrétise à l’intérieur même de la ville. Les populations sont totalement dissociées l’une de l’autre. Il est impossible de se rencontrer ou de se voir. Face à ces contraintes, les habitants du bloc de l’Est se révoltent et entament le processus de la démolition du mur. Comment et pourquoi le mur est-il tombé ?
Dès 1989, en RDA, d’abord à Leipzig puis dans les autres villes du pays, les opposants au communisme sortent de l’abris des temples Luthériens et manifestent pour montrer leur mécontentement face à la politique dictatoriale du gouvernement. Le pouvoir vacille et Erich Honecker donne sa place à Egon Krenz. Cependant, un million de manifestants renverse le gouvernement communiste le 7 novembre de la même année. Le 9 novembre 1989, la rumeur, lancée par le gouvernement, d’une ouverture libre des frontières entre Berlin est et Berlin ouest retentit dans les rues berlinoises. En début de soirée, des milliers de personnes attendent devant le mur pour le traverser. Les premiers passent avec un contrôle d’identité et des passeports puis, grâce aux médias, notamment le journal de 20h, toute la population en est informée. Dans les environs de 23h, l’afflux de personnes est tellement fort que les redoutables gardes-frontière, qui usent habituellement de leurs armes, les laissent à terre face à une foule en colère et toujours plus grande. Devant cette insistance, les soldats décident d’ouvrir les barrières avant que la situation ne dégénère. 20 000