La Biodiversité



Sommaire :

1. La domestication et la chasse

2 . La pêches

3. La pollution

La domestication

L’action de l’homme sur le « sauvage » n’est pas un fait nouveau. Elle a débuté il y a environ 15 000 ans lorsque les chasseurs du paléolithique et les loups se sont apprivoisés. Chacun y trouvait son compte : le loup profitait des restes alimentaires des hommes qui, à leur tour, bénéficiaient de l’aide de l’animal pour la chasse ou la garde du campement. Isolés de la population sauvage, sélectionnés en fonction de caractères spécifiques (docilité, petite taille), ces loups se sont alors lentement transformés jusqu’à devenir une espèce a part entière : le chien. La première espèce domestique est née.

Les variétés domestiques ne sont pas à l’abri des disparitions, bien au contraire. Depuis l’avènement des l’agriculture, environ 10 000 espèces végétales ont été utilisées par l’Homme. Mais aujourd’hui, 150 espèces nourrissent la plupart des êtres humains.

L’introduction des zones de culture ou de pâturages a contribué à façonner les paysages, créant parfois de nouvelles conditions écologiques génératrices de biodiversité. Des espèce se sont spécialisées dans les milieux de pâturage, comme la vipère d’Orsini. Certains arbustes se sont adaptés aux pratiques de l’horticulture itinérante sur brûlis. Mais surtout en croissant différentes espèces entre elles, l’homme créé depuis longtemps de nouvelles lignées aux caractéristiques avantageuses.

L’invention de l’agriculture et de l’élevage marque le passage d’un homme subissant une nature sauvage, à un homme souhaitant la maîtriser, la dominer pour son service.

La chasse :

La chasse a un impact quantitatif sur les espèces, en diminuant les effectifs des populations principalement par la mortalité directe, les prélèvements, et les dérangement qu’elle provoque.

La pêche