Biodiversité
Nous avons été visité l’hôpital Notre Dame de la Rose à Lessines, qui est sans doute un des derniers endroits où il est permis d’admirer une incroyable variété d’instruments médicaux du 17ème au 20ème siècle illustrant parfaitement l’art de soigner à travers les siècles.
On y découvre, qu’à cette époque, les gens craignaient de se laver. En effet, les miasmes, bactéries de l’époque, étaient présentent dans l’eau et dans l’air. La saleté leur donnait l’impression d’être protégé de la maladie.
La pratique de la saignée paraissait autrefois bien justifiée. A cette période, les méthodes de traitements reposaient encore sur la doctrine des 4 humeurs : le sang, la bile blanche et noire, et les secrétions muqueuses. On tenait alors les excès de sécrétions responsables de fièvres et d’infections. Bref, rétablir le patient d’un coup de lancette. On utilisait aussi les sangsues, placées derrière l’oreille. Leurs sécrétions d’uridine avaient un pouvoir anticoagulant et cicatrisant.
Les miasmes, le manque d’hygiène ainsi que les pratiques liées aux doctrines des humeurs ont contribué à l’apparition de maladies ainsi que d’épidémies.
L’hôpital Notre Dame de la Rose fut fondé en 1242. Il est un des derniers exemples de site hospitalier autarcique complet avec sa ferme, ses jardins, sa glacière et son cimetière, à côté des bâtiments conventionnels et hospitaliers. Ce site pouvait se suffir à lui-même. Ce joyau du patrimoine historique de Lessines avait sombré dans l’oubli jusqu’à la fin des années 80. Il a fallut près de 10 ans de rénovation pour sauver ce bâtiment, gardien de nombreuses œuvres d’art et d’antiquités