Thérèse lutte pour se libérer de son mariage parce qu’elle se sent oppressée par son époux. Ce n’était pas son choix d’épouser Bernard. Il a été choisi pour elle selon le vœu des deux familles, Larroque et Desqueyroux. Il néglige sa femme et n’arrive pas à se faire aimer d’elle. C’est un personnage égoïste, insensible, peu attentionné et il ne s’intéresse qu’à ses intérêts propres (la terre et les pins) et les plaisirs de la chasse aux palombes. Donc Thérèse est une épouse qui est malheureuse et insatisfaite dans sa vie conjugale. Leur nuit de noces est une catastrophe. L’expérience était si affreuse pour Thérèse, qu’elle compare son mari à ces jeunes porcs charmants où elle était ‘‘L’auge’’ de son appétit. Bernard traite sa femme comme une possession à laquelle il a droit et exerce son autorité sur elle. Les sentiments propres de Thérèse, ses propres idées et ses propres traditions ne comptent pas. En somme, étant un homme qui est peu sentimental, Bernard croit avoir tous les droits sur Thérèse et aussi sur sa propriété. Thérèse est devenue victime d’un mari destructeur. C’est justement la raison pour laquelle le jour des noces, Thérèse se rend compte qu’elle est entrée dans une ‘‘cage’’ où elle sera isolée une fois mariée. Il est évident qu’elle associe son mariage à une prison dans laquelle elle n’a aucune possibilité de s’évader. L’idée de la cage est importante surtout quand on se rend compte que Bernard s’intéresse principalement à la chasse aux oiseaux. Parallèlement, on peut dire que Thérèse pense qu’elle est l’objet de la chasse de son mari. Elle est un oiseau captif en ‘‘cage.’’. Bernard lui enlève son autorité et ses moyens d’action. Par conséquent, son esprit devient instable. Elle n’est plus gaie parce qu’elle n’est pas libre. Figurativement, Thérèse, en tant qu’oiseau, est blessée. Elle demeure silencieuse dans la cage, ‘‘les dents serrées, froide, immobile, accroupie, le menton aux genoux, les bras entourant ses jambes’’. Thérèse se sent