Interet commun
Le débat politique actuel considère le profit comme immoral, il l'assimile comme le sacrifice de l'intérêt commun à la cupidité d'une minorité. Or, les choses ne sont pas aussi simples que cela. En effet, le profit n'est pas acceptable si n'importe quelle action est autorisée, ainsi il est abusif de considérer les sommes générées par les trafics illégaux, la prostitution ou le blanchiment de l'argent comme des profits. Ils résultent d'activités condamnables et illégales et sont acquis grâce à l'exercice d'une contrainte. Aussi n'est acceptable que le profit qui sera acquis dans un environnement concurrentiel loyal, sans contrainte (Violence, fraude, monopole , corruption, lois antisociales).
Un tel marché n'est que théorique, c'est à dire qu'il est naturel que les hommes essaient de tirer avantage d'une position dominante, aussi le profit doit-il être acquis sur un marché où des règles sont clairement définies, c'est pourquoi la loi, loin d'être en opposition avec le concept de profit, est indispensable pour garantir un exercice sain des conditions qui permettent d'obtenir le profit.
Le profit rejoint l'intérêt général puisque aucune activité humaine ne peut durablement exister que si elle est financée. Une entreprise doit alors produire plus de richesses qu'elle n'en consomme. Le profit est donc ce surplus de richesses qu'elle réalise et qui sert à rémunérer les investisseurs, les salariés, l'Etat et à réaliser le financement de son développement.
Ainsi, c'est parce que l'entreprise réalise des profits qu'elle peut payer les impôts et taxes qui servent à assurer le fonctionnement de certaines activités publiques et permettent de financer les politiques de redistribution des revenus. C'est toujours grâce aux profits qu'elle peut financer son développement, donc investir et créer des emplois. Enfin, le profit permet de rémunérer les investisseurs qui en apportant des capitaux ont permis le lancement de