Iambes andré chénier
Iambes, qui fut écrit lorsqu’il était en prison, représente la haine d’une victime révoltée contre l’injustice dont il est saisit.
I. Un poème plein de sincérité. II. La mission du poète.
I. 1. André Chénier éprouve beaucoup de haine envers les criminels, ces « hideux scélérats » (v.10). La succession des vers en alexandrins aux rimes croisées féminines, et des octosyllabes aux rimes masculines montrent bien la lutte qu’il mène, et son engagement contre les Jacobins. Beaucoup d’enjambements ou de rejets mettent en valeurs la brutalité, l’agressivité mais sans aucuns doutes la sincérité de ses vers ; « D’espérance un vaste torrent
Me transporte. Sans vous, comme un poison livide » (v24/25).
André Chénier utilise à plusieurs reprises un rythme ternaire pour exprimer son émotion et son indignation (les « si » v.1 à 9).
2. Le poète poursuit sur l’engagement, avec sa révolte contre l’injustice. En effet, André Chénier s’adresse directement à cette justice par un procédé d’interpellation « Justice, Vérité » (v.5).
Il ne ment pas, et dénonce l’injustice de la société ;
« Ces bourreaux barbouilleurs de lois ! » (v.16) une périphrase avec une allitération des ‘b’ qui procure alors un effet de moqueries envers eux. Il en est de même pour le vers suivant, face au patriotisme ;
« Ces vers cadavéreux de la France asservie » avec ici une allitération des ‘v’. Il utilise donc le registre polémique pour défendre ses idées, avec des apostrophes (v.18/19), des métaphores, et des accumulations.
3. André Chénier fait appel à la compassion du peuple. Tout d’abord il utilise un enjambement « Sauvez-moi. Conservez un bras
Qui lance votre foudre, un amant qui vous venge. » (v.12/13), et de