Google pour motiver ses salariés opte pour la solution l'interaction et l'autonomisation
Chez la firme de Mountain View, motiver ses collaborateurs passe par deux choses : la possibilité de prendre du temps pour travailler sur un projet personnel, et la gratification des personnes qui aident leurs pairs.
Pour favoriser l'engagement de ses salariés, Google a décidé de leur laisser plus de temps libre, tout en les incitants à communiquer entre eux. Les managers de la firme de Mountain View sont partis du principe suivant: au cours de la réalisation de leur travail, ingénieurs comme développeurs acquièrent de nombreuses compétences, qu'ils peuvent souhaiter mettre en œuvre dans un cadre plus personnel. C'est pourquoi ils ont lancé en 2006 une initiative permettant aux employés de diviser leur temps de travail en deux parties. Soit un temps de travail effectif (80%) et un considéré comme du temps libre (20%).
Utiliser les interactions entre employés comme assurance d'un travail effectif
Ce dernier pouvant être pris afin de mettre au point de nouveaux concepts, qui peuvent au final être récupérés par l'entreprise, sur le principe du don réciproque. Pour encourager les salariés à entreprendre de cette manière, l'entreprise les pousse du coup à entrer en contact les uns avec les autres, et à rendre compte des avancées de leurs projets personnels. Cela via un site collaboratif sur lequel il est possible de faire des comptes-rendus hebdomadaires. Un processus qui engendre logiquement une sorte de compétition. Autre source d'émulation : un système de récompenses entre employés, baptisé Peer Bonus.
Récompenser chaque acte d'entraide publiquement afin de pousser à celle-ci
Chaque fois qu'un de membres de l'entreprise rend un service à un autre, dans le cadre de son travail ou de ses projets, ce dernier est invité à remercier la personne lui ayant apporté son aide, gratification qui sera visible par tous les autres salariés. Être ainsi valorisé pousse les