Gestion financière internationale
Ainsi, la globalisation ou la mondialisation s’est caractérisée par l’entrée dans le marché international de nouveaux acteurs (grandes entreprises privées et étatiques, les banques, etc.…). Ces derniers se lancent dans ce marché étranger, en exportant leurs biens et services ou à l’inverse, en important les produits dont elles ont besoin. L’internationalisation de leurs activités, se traduit également par des emprunts ou des prêts en devises ainsi que des investissements à l’étranger. Toutes ces activités se heurtent à de nombreuses difficultés liées entre autres, aux fluctuations des cours des devises impliqués par la réalisation de ces transactions. Les variations des taux de change, résultant des ces fluctuations, pénalisent ainsi les opérateurs économiques, en influant sur leurs flux de trésorerie lorsqu’ils sont libellés en devises étrangères.
Si une entreprise s’engage à vendre ou à acheter des biens ou des services dans une devise étrangère et que le taux de change fluctue entre la date de l’accord et la date de paiement, le bénéfice global de l’entreprise sur une opération, risque de chuter.
Par ailleurs, l’opérateur économique doit se doter de moyens de performance et d’adaptabilité et ce, pour faire face à la concurrence aussi bien nationale qu’internationale. Ceci exige des changements profonds dans leurs méthodes de gestion et d’organisation au fur et à mesure que le progrès s’accélère et que la concurrence devient de plus en plus rude.
C’est dans ce contexte international que se place notre étude qui consiste à traiter les différents instruments de couverture du risque de change généré par les éventuelles fluctuations des taux de change.
Pour ce faire, nous allons donner dans une première partie un aperçu global sur la notion du risque de change et son