Furom social mondial
La contestation des altermondialistes est active dans plusieurs domaines surtout en matière financière, environnementale, agricole, anticonsommation, droits de l'homme, humanitaire, et syndical. L’altermondialisme rejette la mondialisation dans sa forme actuelle, elle propose une autre mondialisation plus solidaire, plus équitable, et qui respecte l’environnement et les droits universels de l’homme. Les acteurs altermondialistes sont mobilisés localement et à l’internationale. « Les altermondialistes reprochent à notre société libérale d'être, dans les faits, dominée par les multinationales, les états prétendument démocratiques étant en réalité au service de ces sociétés. Ils accusent donc les régimes politiques à économie de marché d'être faussement démocratiques. » Sous le slogan « un autre monde est possible », plusieurs groupes se rencontrent dans le Forum Social mondial (FSM) pour discuter et débattre des différentes orientations proposées dans le but de remplacer le monde actuel. Ces mouvements ont tous un combat en commun, c’est l’opposition au néo-libéralisme et à la domination du monde par le capital et par toute forme d’impérialisme. Alors pour ces communautés, « le Forum Social Mondial est un espace de débat démocratique d’idées, d’approfondissement de la réflexion, de formulation de propositions, d’échange d’expériences et d’articulation de mouvements sociaux, réseaux, ONGs et d'autres organisations de la société civile. » Ces rencontres sont organisés par plusieurs acteurs nationaux et internationaux, par exemple, les trois premières éditions du Forum Social Mondial, qui ont eu lieu en 2001, 2002 et 2003 à Porto Alegre (au Brésil) ont été organisées par un comité organisateur (CO) constitué de huit organisations brésiliennes : Abong, Attac, CBJP, Cives, CUT, Ibase, MST et Rede Social de Justiça e Direitos