Term2012 Dissertencoreclasses
Dissertation
Durée: 2 heures.
Sujet: Peut-on encore parler de classe sociale en France aujourd'hui ?
Consignes: vous ne ferez que le plan détaillé et l'introduction permettant de répondre au sujet.
---------------------------------------Document 1: Evolution de revenu annuel moyen (hors revenus du patrimoine) en France, 2004-7.
Les « hauts revenus » désignent les 10% des personnes aux plus hauts revenus, sauf le pourcent le plus riche, divisé en trois groupes: « les plus aisés » (les 0,01% des personnes aux plus hauts revenus); les « très aisés » (les 0,09% suivants); les
« aisés » (le dernier centile de revenus, soit les 0,9% suivants). Les « autres personnes » sont les 90% restants.
Source : DGFiP, exhaustif fiscal 2004 à 2007, calculs Insee.
Document 2: Evolution du sentiment d'appartenance à une classe sociale en France.
Source: G.Michelat et M.Simon « Le peuple, la crise et la politique », La pensée numéro hors série, supplément au n°368
Document 3: Les néo-rallyes.
Ils dépoussièrent le protocole. Faste assumé, flyers déjantés, DJ branchés… Les rallyes d’aujourd’hui pratiquent l’ouverture, la jeunesse dorée change d’étiquette. Huit commandements régissent ces soirées très sélects.
Les rallyes à l’ancienne ont la vie dure : ils sont toujours le fait de la bourgeoisie de l’Ouest parisien, soucieuse de cultiver l’entre-soi. Quant aux rallyes huppés de l’aristocratie, ils n’hésitent pas à frayer avec une catégorie émergente : les néo-rallyes. Parisiens, délurés, show-off, ces derniers sont plus perméables au monde extérieur et mixent volontiers vieilles souches et nouveaux riches. Un vent de libéralisme a soufflé sur le protocole de ces soirées chics : les aboyeurs en frac ont cédé la place aux agents de sécurité, les DJ ont succédé aux orchestres…
Les néo-rallyes prennent l’apparence de fêtes démesurées qui n’ont rien à envier aux soirées parisiennes branchées. Être ou ne pas être sur la liste des invités? Après avoir montré patte blanche,