Faut-il etre gentil ?
Vous ne dites pas ce que vous pensez pas peur d’être mal vu ? Vous inventez avec facilité des histoires bidon pour vous tirer d’affaires ? Vous dites “oui” à toutes les demandes, même les plus ennuyantes (style les déménagements), et ensuite vous vous plaignez d’un manque de reconnaissance ? Si c’est le cas, vous devriez être un peu plus raisonnable et cesser d’être gentil(le).
Thomas d’Ansembourg était un avocat “gentiment et très poliment déprimé”. Il avait appris à être un petit garçon sage et raisonnable, toujours à l’écoute des autres. “Ce n’est pas bien d’être en colère” entendait-il lorsqu’il exprimait cette émotion. Il avait également pris l’habitude culpabilisante de croire qu’il était plus ou moins responsable du bien-être des autres.
Et puis il s’est rendu compte que la peur avait longtemps imprégnée la plupart de ses relations : peur de ce que l’autre pense, de ne pas correspondre aux attentes des autres, de ce qu’il dit, de parler, de déplaire, de séduire, d’entrer en conflit, de la désapprobation…
Dans son livre Cessez d’être gentil soyez vrai, il nous explique pourquoi il faut arrêter d’être gentil pour devenir authentique. Car certaines personnes sont tellement gentilles qu’elles finissent pas ne plus du tout savoir qui elles sont. Alors arrêtez d’être infidèle à vous-même, car à terme quelqu’un finit toujours par le payer.
Apprenez à dire non. Prenez conscience de ce que vous vivez en vous demandant 3 fois par jour “il y a quelqu’un à l’intérieur ?”. Ecoutez alors la réponse pendant 3 minutes.
Ecoutez vos besoins, vos sentiments et vos émotions. Prenez le temps de renouer avec votre monde intérieur. Arrêtez de passer votre temps à gérer en priorité l’intendance, à vous occuper des choses extérieures et à négliger votre vie intérieure. Apprenez à être et pas seulement à faire. Après tout, vous êtes un être humain,