Faut-il diminuer, en france, les prélèvements obligatoires ?
Le niveau atteint, en France, par les prélèvements obligatoires (41,3% du produit intérieur brut en 2010) situe notre pays parmi les nations qui connaissent les taux les plus élevés. Les prélèvements obligatoires correspondent aux impôts perçus par l’État (administrations publiques centrales et collectivités locales) et aux cotisations sociales versés par les salariés et leurs employeurs. Les raisons de la hausse tiennent au développement de l’intervention de l’État et des collectivités locales dans les domaines économiques, sociaux, éducatifs … et à l’instauration d’une protection sociale de plus en plus complète. Le niveau de croissance relativement bas en France, comparé à celui d’autres pays développés, conduit à s’interroger. Le niveau des prélèvements n’est-il pas trop élevé en France ? Une baisse des prélèvements obligatoires entraîne des conséquences économiques positives (I). Toutefois, ces prélèvements présentent une utilité économique et sociale et la baisse peut avoir des conséquences négatives (II).
I. Les conséquences positives de la baisse des prélèvements obligatoires
1 Les conséquences positives sur la demande
– La réduction des impôts et des cotisations sociales augmente le revenu disponible des ménages. Leur consommation va s’accroître.
– La consommation des ménages constitue un des principaux moteurs de la croissance, donc la baisse des prélèvements obligatoires favorise la croissance.
– Les titulaires de hauts revenus vont accroître leur épargne, donc la capacité de financement du pays va augmenter.
L’offre connaît également des conséquences positives.
2 Les conséquences positives sur l’offre
– Une baisse des prélèvements obligatoires va diminuer les coûts des entreprises qui deviendront de ce fait plus compétitives.
– Le coût du travail est trop élevé, ce qui freine l’embauche de salariés et est donc facteur de chômage.
– Le coût élevé du travail non