Faut-il diminuer, en france, les prélèvements obligatoires ?
HEGEL dans ce texte s’interroge sur la justice et le droit. La question est de savoir sur quoi est fondé le droit de punir. Cette question pose un problème : dans l’histoire des idées politiques, il existe une conception qui se présente comme « un juste milieu » et qui tente de concilier ordre et liberté, c’est le libéralisme : la fonction première du pouvoir est de garantir la liberté mais pour éviter le désordre, un minimum de loi serait nécessaire, indispensable. Il y a donc une objection : cette conception se présente comme une contradiction, s’il est vrai que la liberté se définit comme le pouvoir de faire ce que l’on veut sans y être contraint, inversement, les lois elles, par définition, sont contraignantes donc est-il possible de dire sans se contredire qu’il est nécessaire de se sous mettre à des contraintes pour vivre sans contrainte.
La thèse de l’auteur est très nette : pour HEGEL, on rétablit la justice en restaurant le droit. Mais ce droit dépend ici de deux points de vue subjectif et objectif. Pour lui, il ne faut pas que l’acte de réparation soit exercé par la victime car les émotions de la victime troublent son jugement. Il faudrait donc que cela soit réglé par un juge, qui est prévu pour cela.
La thèse que HEGEL cherche a réfuté est que c’est un acte arbitraire, c’est-à-dire que la victime accomplirait un acte en ayant juste la volonté, mais sans avoir le droit légalement de le faire.
En effet, les juges sont des êtres humains et ils sont comme tout le monde, subjectifs, c’est-à-dire ce qui relève du sujet humain compris comme universel. Mais ils doivent juger non pas en fonction d’un point de vue ou d’un sentiment personnel mais en fonction du droit qui se veut objectif, c’est-à-dire un caractère de ce qui est conforme à l’objet tel qu’il est. Ce qui emmène au contraire de la victime. Les juges doivent donc « se forcer » d’être objectif même si il est possible qu’en temps qu’être humains il est leur