IP1 : Dans cette scène de L’école des femmes, la vision romantique d’Horace est mise en valeur par les sentiments qu’il vit. IS 1. D’une part, Horace est obsédé par sa passion pour Agnès, un sentiment qui l’amène à se considérer son esclave. Dans ce passage, Horace explique à Arnolphe, son rival, les sentiments qu’il entretient pour Agnès : « Qu’ici d’une beauté mon âme s’est éprise.» L’utilisation du verbe éprendre, qui renvoie à son attachement physique envers Agnès, fait valoir à quel point il est épris et entiché de l’objet de son amour, Agnès. Dans cet autre passage, « l’aimable Agnès a su m’assujettir» ( L. 25-35), qui contient aussi un verbe infinitif démontrant les sentiments d’Horace, l’on constate qu’il est prisonnier de cet amour. Sa passion est incontournable, il ne peut vivre sans elle, et Agnès est sa maitresse et il en est le sujet. IS 2. D’autre part, Horace fait aussi preuve de dévotion, car il vénère Agnès, l’idéalise et lui est plus que fidèle. Dans cette deuxième tirade parlant d’Agnès : « Un air tout engageant, je ne sais quoi de tendre dont il n’est point de cœur qui se puisse défendre», Horace explique à quel point il est impossible de ne pas être dévoué à Agnès. Dans cette énumération qui dresse un portrait des qualités morales et physiques d’Agnès, Horace illustre qu’il ne peut combattre son admiration pour celle-ci, qu’il y est entièrement dévoué. Également, Horace est prêt à tout afin de libérer Agnès de son bourreau : «Pour moi, tous mes efforts, tous mes vœux les plus doux, vont à m’en rendre maître en dépit du jaloux». Cette courte énumération qui montre son attachement sans limites nous prouve la détermination avec laquelle il compte sauver Agnès, son amoureuse. Toute sa vie, tous ses désirs tournent autour d’un seul but; celui de la rendre heureuse et de lui être loyal. En somme, la vision romantique de l’amour d’Horace est soulignée par la passion et la dévotion qu’il ressent envers