molière l'école des femmes, acte III, scène IV, 1662.
Problématiques: Qu'est ce qui fait de ce passage une scène quiproquo?
I- Le récit d'horace
1-Un renversement de situation
-Horace ignore que M de la souche est une seule et meme personne: il fait d'Arnolphe son confident, ignorant que ce dernier est aussi son rival => quiproquo
-Arnolphe a conseillé à Agnès de jeter une pierre à Horace pour freiner ses ardeurs amoureuse et c'est finalement par ce moyen qu'elle commuique avec lui.
=> Les 2 personnages, Horace et Arnolphe ont pris le controle de la situation.
2- La fonction du récit au théatre
-L'action est fort riche, Molière aurait pu nous montrer le moment ou Agnès s'adresse à Horace et lui lance la pierre. Mais il a préféré mettre cette scène à distance en la faisant raconter par le jeune homme.
-Il sagit moins pour Molière de nous émouvoir avec les prouesses des deux amoureux qui de nous rendre témoin des réactions d'Arnolphe.
-Molière nous place ainsi du PDV de la victime.
Sans cesse Horace solicite les approbations d'Arnolphe , au récit des exploits d'Agnès et au ridicule de Mr. De la souche en lui posant des questions rétoriques (sans attentes de réponses).
Question rétoriques v13 à 16= succite le comique.
3.Arnolphe pris à son propre piège
Contraints au silence Arnolphe écoute impuissant, les circonstances dans lesquelles il a été berné.
=> Il est pris à son propre piège puisque dès le début de ces relations avec Horace, il a dissimulé sa véritable identité, Il est même obligé d'en rire: didasclie «arnolphe ris d'un ris forcé».
-Au cours du premier échange qu'il a avec le jeune homme, il explique le plaisir qu'il éprouve, à voir des femmes trompé leurs maris. C'est donc naturellement qu'Horace lui raconte les exploits d'Agnès et il est surpris qu'Arnolphe ne trouve pas la situation si drole. «Et vous n'en riez pas assez a mon avis»
==> Arnolphe devient l'objet de la moquerie lui qui se moquait des autres