Est-ce que le financement public de la procréation assistée est une bonne décision gouvernementale?
Introduction
Au travers des médias, on soulève qu’il y a de plus en plus de couples qui éprouvent de la difficulté à concevoir un enfant. Suite à des rencontres en clinique d’infertilité et quelques examens, le couple se fera qualifier d’infertile. Il peut s’avérer que ce soit l’homme ou femme qui soit stérile, porteur d'une maladie génétique transmissible à l’enfant ou même que le couple soit complètement incompatible à avoir un enfant.
Le 5 août 2010, le gouvernement du Québec a pris l’initiative de mettre en fonction un programme visant à rendre gratuit la procréation assistée. En fait, ce fut une première en Amérique du Nord.
Ce programme permet aux couples de faire jusqu’à trois essais de fécondations in vitro incluant toutes les activités médicales qui y sont liées et la médication. Par conséquent, le financement de ce programme se fait à partir de la poche des contribuables. Or, les contribuables ne partagent pas un commun accord avec cette prise de décision gouvernementale. On se défend en disant que la procréation n’est pas admissible au régime de la santé, car ce n’est pas une maladie et qu’il y a d’autres problèmes plus importants.
Si l’infertilité n’est pas une maladie, alors pourquoi l’état finance-t-il son traitement? Il faut se demander s’il est nécessaire que l’infertilité soit une maladie pour que l’état défraie les coûts du programme. Il faut aussi valider quels sont les avantages d’injecter des ressources monétaires de l’état dans la procréation, car la question se pose à savoir si le gouvernement a fait un bon choix. Si ce choix est réfléchi. Si le gouvernement a pris une bonne décision en décidant de financer le programme.
Opinion spontanée
Pour ma part, je crois que le financement public de la procréation assistée est une bonne décision prise par le gouvernement.
En effet, ce n’est pas une maladie, mais que c’est