La gestation pour autrui
La gestation pour autrui est une méthode de procréation assistée. Une femme, appelée « mère porteuse » accueille un embryon issu d’une fécondation à laquelle elle n’a pas participé et mène alors la grossesse en échange d’argent. Elle donne ensuite naissance à un enfant qui n’est pas génétiquement le sien. Cette technique permet à un couple dont la femme à des pathologies utérines et donc ne peut pas mener sa grossesse elle-même d’avoir un enfant biologique. La mère porteuse peut aussi participer à la fécondation en fournissant un ovule, on parle « procréation pour autrui »cette méthode est souvent utilisée dans les cas d’homoparentalité. En France, depuis la loi de bioéthique de 1994 la gestation pour autrui n’est pas autorisée. Le code pénal prévoit des sanctions pour les personnes qui ne respecteraient pas cette interdiction (six mois d'emprisonnement et 7 500 € d'amende). Bien que la gestation pour autrui soit interdite en France, elle est autorisé dans des pays étrangers comme certains États des États-Unis (comme la Californie) et du Canada, en Inde, en Ukraine, en Israël, en Afrique du Sud, en Argentine ou au Brésil. Et, plus près de nous, au Royaume-Uni, en Grèce, en Roumanie.
Elle est tolérée en Belgique, au Danemark et aux Pays-Bas.
Pour contourner cette interdiction certains couples se rendent à l’étranger dans les pays où la GPA est autorisée.
Faut-il autoriser la gestation pour autrui en France ?
Tout d’abord nous verrons les arguments pour puis les arguments contre la gestation pour autrui.
I- Pour
Cette pratique présente l’avantage à un couple d’avoir un enfant biologique.
La légalisation est nécessaire pour encadrer cette pratique et éviter les débordements.
Les mères porteuses sont souvent comparées à des prostitués mais leur statu est bien différent. Dans la majorité des cas ce n’est pas l’argent qui les motive. Si cette pratique est bien encadrée, elle n'est pas un