Dès son jeune âge, tout individu obéit à un ensemble de principes et de normes de vie qui dicte ses attitudes et comportements ».
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L’individu, en l’occurrence le petit bébé, en naissant n’est guidé que par le principe de plaisir qui le pousse à vouloir toujours satisfaire ses désirs sans considération aucune, ce n’est qu’après avoir connu la première déception de la non satisfaction d’un désir manifesté qui le pousse à refouler ce dernier qui va donner naissance sinon à l’inconscient du moins au premier élément de base qui va constituer l’inconscient, qu’il va connaitre un autre principe qui est celui de réalité qui s’oppose à son principe de plaisir. L’individu en naissant ne connait que ces deux principes, or ces deux principes à eux seuls ne peuvent pas permettre à l’individu de vivre en société, il aura donc besoin d’autres principes. Ces derniers lui seront transmis par la société, la famille et l’école principalement, et ce sont ces principes qui vont constituer les bases de sa vie, de ses attitudes et comportements, du moins durant une longue période de sa vie, jusqu’ a ce qu’il atteint le niveau de pouvoir « vivre pleinement » de pouvoir « devenir une personne », ce que tout le monde ne parvient pas a réaliser. Ainsi dans cette citation on nous dit : « Dès son jeune âge, tout individu obéit à un ensemble de principes et de normes de vie qui dicte ses attitudes et comportements ». Cette citation est elle conforme à la vie de Rogers ? Telle est la question directrice de notre travail. A travers l’histoire de vie de Rogers nous pouvons voir qu’il a grandi dans une famille plus ou moins rigide, nous dirions même conformiste, fidèle aux principes et normes de l’église (pas d’alcool, de cinéma… on ne pouvait même pas penser aux problèmes sexuels).D’une certaine manière ces normes familiales était présentes dans la vie de Rogers, en témoigne, à notre sens, le sentiment de culpabilité qui l’envahissait lorsqu’il a bu son premier verre, le sentiment de gêne qu’il a ressenti lorsqu’il devait approcher la fille pour l’inviter au bal de l’université, le nombre restreint de rendez-vous galant