Simon
Je crois que c'est assez rare en fait que je m'identifie au personnage. Au sens où il faudrait que je me reconnaisse en lui/ que je me sente lui. J'ai pas d'exemple qui me vienne à l'esprit. Je parlerais plutôt d'empathie comme Zach en fait. Si tu arrives à comprendre les réactions du personnage, si son caractère te plaît, si tu arrives à te sentir concerné(e) par son sort, pour moi, le bouquin a atteint son but. Si le personnage réussit à avoir une petite résonance en toi, c'est gagné. Ce qui ne veut pas dire que tu t'identifies à lui : j'ai adoré Costals, un personnage assez misogyne sur les bords, il est évident que je vais pas pouvoir m'identifier à lui. Pour prendre un autre exemple, le personnage des Bienveillantes (vous savez le livre qui présente un personnage nazi), certaines pages m'ont touchée parce qu'elles m'ont montré une personne détestable sous un autre angle, sous un angle intime. Et dans certaines pages, ben oui, tu prends en pitié ce pauvre type. Mais de là à s'identifier, y a un pas énorme.
Bref pour moi, il faudrait mieux dire qu'un bouquin marche bien quand les personnages qu'il présente arrivent à créer une résonance en toi/ à te toucher / à t'apprendre quelque chose sur les autres et peut-être sur toi. Ce qui, à mes yeux, n'a rien à avoir avec