Droit de savoir
Le droit de savoir est un des premiers fondements de la communication. Celle-ci à pour but d'informer, de renseigner chaque individu, comme il se doit. Citizen Kane est un film qui traite de cette communication mais également des conséquences qu'elle peut entraîner. Welles met ainsi en place une mise en abîme de la censure, car cette dernière fait partie du côté néfaste de la communication, et car le personnage principal de Charles Foster Kane est directement inspiré du célèbre magnat de la presse William Randolph Hearst.
Hearst est considéré comme l'inventeur de la presse à sensation. Il hérite en 1887 du journal de son père le San Francisco Examine, dans lequel il développera une ligne éditoriale fondée sur la révélation de scandales. En deux ans il rachète deux journaux peu rentables qui feront partie plus tard de son et ascension et de son agence de presse constituée d'une chaîne de 40 journaux et magazines. Il commence en 1911 à produire des actualités cinématographiques puis fini par prendre le contrôle d'un studio de production.
Conservateur et isolationniste, disposant d'un pouvoir immense sur l'opinion, Hearst fut très critiqué. Lorsqu'il appris l'existence du film de Welles, il fit tout ce qui était en son pouvoir pour obtenir la neutralisation totale du film. Cependant, il y avait déjà un gros buzz autour du film et du « garçon génie ». Des cadres Hollywood ralliés autour de hearst ont tentés de racheter Citizen Kane afin de brûler les négatifs, les défenseurs du magnat ont proposer dans le même temps d'intimider les exposants en refusant de voir le film, enfin, des menaces de chantage, des articles piquants dans les journaux et des enquêtes du FBI et même un procès ont été utilisés dans l'effort de la protection de l'image de Hearst et de la destruction totale du film qui altérait à sa réputation. Sa campagne à été largement couronné de succès car Citizen Kane à attendu presque un quart de siècle avant d'acquérir la