Distance therapeutique en psy
Situation ou activité
Un vendredi matin, une patiente de 40ans atteinte de schizophrénie stabilisée arrive à l'hôpital de jour. Je suis alors seule avec 2 autres patients. Cela fait 15jours que je suis dans la structure. Au moment du café, je m'aperçois que Mme G à le visage fatigué et fermé. Je m'assoies donc a côté d'elle, elle me dit qu'elle a vomi ce matin, je lui demande si elle mange d'habitude le matin, et si cela c'est déjà produit. Elle me dit alors qu'elle a mal dormi, mais que « c'est délicat ». Je lui propose donc d'aller dans le bureau, pour pouvoir discuter plus librement.
Je me suis donc assise a côté. Elle me dit alors qu'à cause de son traitement, elle n'a plus de désir pour son compagnon. Je lui ai demandée si elle en avait parlé avec son médecin pour avoir si quelque chose pouvait être fait. Je lui demande également si elle a déjà eu une conversation à propos de cela avec son compagnon. Elle m'explique alors qu'elle a du mal à parler de sa sexualité avec ce dernier car pour lui ce n'est pas une priorité dans son couple. Je lui alors conseillais qu'il serait mieux d'avoir une discution avec lui à ce sujet pour pouvoir avancer dans leur couple. Elle me répond alors que ce n'est peut être pas a cause du traitement qu'elle n'a plus d'envie mais peut être car ses sentiments pour lui ne sont plus là. Je lui conseille à nouveau d'avoir une conversation avec lui afin de poser les choses dans leur couple. Elle me dit alors qu'elle le fera dès le lendemain. Elle me remercie d'avoir pris le temps de l'écouter et de lui avoir donné des conseils.
Analyse
Cette situation se découpe en deux temps : un entretien informel et un entretien formel.
Dans la salle d'accueil, je me suis aperçue que Mme G avait un visage fermé, ce qui n'était pas le cas d'habitude, le café fut donc une stratégie relationnelle. Le fait de m'avancer vers elle, et de m'asseoir a côté d'elle, lui a permis de voir que j'étais a son écoute et qu'elle pouvait