Dissertations soences po
La nouvelle est tombée comme un couperet et les associations de femmes qui s’alarmaient depuis des mois de l’inexorable dégradation des droits des femmes et de leur égalité sans cesse repoussée viennent sonnées, de découvrir que leurs inquiétudes étaient fondées. Le très sérieux Forum économique mondial (WEF), dans sa dernière étude sur le classement mondial des égalités hommes/femmes 2010 fait chuter la France à la 46ème place sur 134. Cette étude pointe du doigt les défaillances de la politique hexagonale en matière de parité. Grands gagnants de ce palmarès , les pays nordiques qui se taillent la part du lion et caracolent toujours en tête des états les plus égalitaires du monde . Alors que l'Islande (1er), la Norvège (2e), la Finlande (3e) se partagent une nouvelle fois la tête du classement annuel, la France coiffe cette année « le bonnet d’âne ». Triste performance pour le pays des droits de l’homme mais cette situation était déjà connue grâce au rapport de Brigitte Grésy qui a tout dit de nos inégalités bien Françaises. Le colloque que des Marianne de la diversité avaient organisé à l’Assemblée nationale le 12 octobre dernier avait déjà tiré la sonnette d’alarme au point que Jean François Copé avait lancé, lors de cette rencontre, une grande offensive en imposant par la loi, la modernisation des conseils d’administration des entreprises du CAC 40, pour faire plus de place à la parité. Cela ne sera pas difficile à tenir car selon le WEF, la France se situe à contrario à la première place pour les critères d'éducation et de santé. Ainsi les Françaises ont un accès très privilégié aux hautes études (un tiers de plus de femmes dont d'hommes français vont à l'université), une avancée qui ne se traduit pas malheureusement au top management des entreprises ou du monde politique. Ainsi si notre pays chute de 28 places par rapport à 2009 explique le WEF, cela est dû par « la baisse du nombre de