Les écarts entre le droits et les pratiques à l’égard des femmes au xxème et xxième siècle
Introduction :
A la moitié du 20ème siècle des lois sur les femmes s'imposent, assurant ainsi au femmes une meilleure intégration dans la société française, d'occuper une place plus importante qu'auparavant, et par conséquent être égale a l'homme.
Cette intégration se fait par le biais de nouvelles lois comme l’égalité des salaires entre hommes et femmes, mais également le droit de vote qui est un élément crucial pour l'intégration de la femme dans la société française (1944 : droit de vote et d’éligibilité pour les femmes).
Cependant, ces lois sont appliquées d'un point de vue juridique mais des inégalités subsistent : elles occupent encore majoritairement les emplois subalternes, donc moins bien payés; elles sont, plus que les hommes, victimes du chômage et de la précarité; et elles sont, encore aujourd'hui, souvent systématiquement écartées du pouvoir, dans les partis politiques, au Parlement, au gouvernement...
Developpement :
1971 | Loi rendant obligatoire l'égalité des salaires entre les hommes et les femmes pour un même travail |
Elles obligent les entreprises, entre autres, à mettre en oeuvre des négociations sur l'égalité salariale entre hommes et femmes. Mais tout cela est resté très théoriqueTout le problème est donc de parvenir à appliquer la loi.
Tous temps de travail confondus, les femmes touchent au total un salaire 27 % moins élevé que celui des hommes ou, dit autrement, les hommes gagnent 37 % de plus que les femmes. Pour des temps complets, les femmes touchent 19 % de moins. A poste et expérience équivalents, les femmes touchent 10 % de moins.
Les écarts de salaires ont nettement baissé depuis les années 1950. Mais depuis les années 1990, le rattrapage s’est interrompu, en partie parce que les femmes demeurent à l’écart des postes à responsabilité les mieux rémunérés, et qu’elles sont plus souvent employées dans des secteurs