Dissertation "torture et pendaison… torture et pendaison…. que c'est monotone. l'ennui avec le mal, c'est qu'on s'y habitue, il faut du génie pour inventer. "
Le Diable et le Bon Dieu (1951) Jean-Paul Sartre
Quand on se questionne sur le mal on cherche toujours ce qui est le plus dérangent, quel est le véritable problème que pose le mal. Il est censé engendrer un malaise, une certaine répugnance chez les hommes. Jean-Paul Sartre faisait dire Gœtz à dans le Diable et le bon Dieu : "Torture et pendaison… Torture et pendaison…. Que c'est monotone. L'ennui avec le Mal, c'est qu'on s'y habitue, il faut du génie pour inventer. " Le mal peut être tellement utilisé que certains ne le distinguent plus du bien, il peut-être si évident qu'il en devient invisible. Afin de prendre totalement compte du mal il faut qu'il soit quelque chose de nouveau pour que notre esprit soit choqué. Et pour créer ce "nouveau mal" il faut du génie, de l'intelligence. Des sentences comme la torture et la pendaison n'étaient que coutumes à l'époque où se déroule cette pièce et cela ne peut plus servir de leçon si elles ne marquent plus les esprits. Remarquons nous toujours la présence du mal ou avons-nous besoin d'un renouveau de ce dernier pour le concevoir ? Nous verrons tout d'abord en quoi l'homme s'habitue au mal ensuite à quel point le mal est peut-être frappant et enfin l'utilisation du "génie" dans le mal.
Dans un premier temps on remarque qu'on peut s'habituer au mal, mais à des maux récurrents qui nous reviennent régulièrement. Quand on s'habitue au Mal on ne se rend même plus compte de sa présence que l'action à laquelle on assiste ou qu'on commet est mauvaise. En effet, les maux auxquels on fait face sont souvent les mêmes. Par exemple dans les œuvres au programme le meurtre est très récurent. Dans Macbeth de Shakespeare, le personnage éponyme et sa femme décident de tuer le roi Duncan : " Je tends les instruments du corps vers cette terrible action. " Dit Macbeth. Ils savent que le meurtre