SYNTHESE DE DOCUMENTS
CULTURE GENERALE

L’écrivain et essayiste André Maurois a écrit : « Le vrai mal de la vieillesse n’est pas l’affaiblissement du corps, c’est l’indifférence de l’âme. » . A l'heure où tous les moyens sont bons pour prolonger la jeunesse, il sera intéressant de voir au travers de ce corpus comment est perçu le vieillissement. Après avoir mis en évidence le vieillissement comme processus propre à chaque individu, nous nous attèlerons à distinguer le rôle primordial que tient la société.

Tout d’abord, nous verrons que le vieillissement peut être considéré comme un axe d’amélioration personnel. Le philosophe Lucien Sève, auteur de l’article «Pour une troisième vie active. Reconsidérer le bien vieillir. » publié dans Le monde diplomatique choisit de revenir sur l’œuvre du sociologue Lucien Lévy-Brunhl et notamment sur la lecture de ces Carnets. Ceux-ci montrent l’absence de racornissement intellectuel et d’entêtement sénile malgré ses 80 ans. Victor Hugo lui, dans son poème intitulé «Booz endormi» extrait de La légende des siècles reprend cette image de vieillard, décrivant ainsi l’homme dans la force de l’âge, ayant travaillé avec la même vigueur tout au long de sa vie et gardant une même ligne de conduite. A l’inverse, Gilberte Niquet, pédagogue et romancière , estime que le vieillissement conduit plutôt à un retour à l’état d’enfant, avec cette vulnérabilité et cette dépendance qui en découlent. Pour certain, le ‘bien vieillir’ peut être facilité au travers de la place que tient l’éducation et le travail. Là encore, Lucien Sève l’explique par le rôle qu’à jouer les études de haut niveau, le renouvellement constant d’activités, les connaissances et l’ouverture aux critiques. Dans « Même le