Dif transport routier
La réglementation sur le permis à points a également des conséquences juridiques et sociales. Elle peut impacter le contrat de travail et la responsabilité du Chef d’Entreprise. Paiement du stage de récupération de points par l’entreprise : Comptablement, le chef d’entreprise peut décider de prendre en charge le stage de récupération de points. L’entreprise reçoit une facture et récupère la TVA sur le service. Cette prise en charge n’est nullement obligatoire. Prise en compte dans le budget formation : La prise en charge des stages permis à points par les budgets de formation professionnelle est possible dans les entreprises de Transport. L’employeur doit faire une demande auprès de l’organisme collecteur, c’est lui qui acceptera ou non le stage de sensibilisation à la sécurité routière dans le cadre du DIF. Licenciement et invalidation : L’invalidation du permis de conduire peut entraîner l’impossibilité de faire son travail pour un salarié. Dans ce cas l’invalidation peut entraîner un licenciement. Pour être effective cette disposition doit figurer dans le contrat de travail et dans le règlement de l’entreprise. Infractions commises avec des véhicules de société : C’est le conducteur du véhicule qui est responsable de l’infraction. C’est donc sur son permis de conduire que les points seront retirés. Dans le cas où la voiture n’est pas arrêtée (cas du radar automatique), le numéro de permis de conduire qui doit figurer sur la contravention est celui du conducteur de la voiture. Le titulaire de la carte grise peut contester avoir conduit. Il s’agit alors d’obtenir la photo. Si la photo ne prouve pas qu’il était au volant, il peut contester le retrait de points de permis. Connaissance du nombre de points d’un salarié par l’employeur : Que ce soit lors d’un recrutement ou pendant la