Devoir4
La plupart des immigrants s’identifieraient avec le narrateur de La Mort dans l’âme, d’ailleurs cela s’appliquerait à moi également. Je me souviens du jour ou j’ai atterri à New York City tout seul, je n’avais pas l’handicap de la langue dont il soufrait, cependant, le choc culturel était perceptible, la ville donnait l’impression d’une jungle urbaine. Si on se met dans le contexte littéraire de l’essai, c’est la société et l’entourage immédiat qui influence les émotions. Par exemple, le fait de croiser des gens et de se sentir inhumain à cause de la communication qui n’est pas aussi fluide qu’on le désire. D’une part, la langue qui lui fait défaut est un handicap majeur surtout pour des besoins physiologiques basiques, mais aussi pour l’épanouissement mental. D’ailleurs, malgré le fait que le séjour de Prague a duré moins d’une semaine, il projette l’idée d’une incarcération mentale infinie. En effet, il y a des passages où on a l’impression qu’un moment d’isolement de plus le mènerait à une explosion psychologique. Cependant, une lueur d’espoir lui vient lorsqu’il commence à développer des automatismes, car lui qui était complètement incognito redécouvrait la joie d’être reconnu. Même si cette notoriété venait du staff du restaurant ou de l’hôtel, elle a le mérite de se faire par modération. Tel un traitement médical, ce changement était perceptible mais progressif. En d’autres termes, un traitement de choc ne l’aurait pas servi dans cette terre étrangère. Il commença à en tirer une satisfaction marginale, car il se sentait fier de son succès pour lequel il avait travaillait. Par contre, lorsque ses amis reviennent à Prague et l’accompagnent à Vicence, toute sa thérapie d’adaptation est chamboulée. Cette ville le fait rechuter dans l’ivresse de la méditerranée et dans la facilite des sentiments qu’il connaissait à Oran. Evidement, cette jouissance sensorielle lui est délicieuse, comme un drogué qui se pique, il consomme