les fables
Oui toi, le riche en costard cravate, et toi aussi gamin avec ta glace plein les mains.
Lève la tête toi, assis au sol en pleurant, et toi, en train de faire la manche devant l'Eglise chaque dimanche.
Plonge ton regard dans le mien, toi qui te fais vomir chaque matin.
Et toi, assis devant ton ordinateur moisi, les larmes emplissant tes yeux.
Lis mes mots, lis les, bois les s'il le faut.
Dis moi, pourquoi tu restes au fond comme ça? Pourquoi tu te caches derrière le malheur, dans le dos de tes stupides peurs? T'as pas envie d'aller mieux et d'être heureux? D'aller bien jusqu'à la fin?
À croire que non, tu fais rien pour en tout cas. Tu passes ton temps à te couper les bras et régurgiter ce que contient ton estomac. Mais explique moi, tu attends d'être cloué sur un lit, entre quatre murs blancs empestant le médicament pour comprendre que tout ça n'est que perte temps?
Tu penses vraiment que les traces sur tes bras t'aident à oublier? Elles ne font que te le rappeler.
Et vomir, dégueuler, au fond, ça ne fait que te noyer, t'enfoncer, te faire sombrer.
Alors non, tais-toi, la ferme. La ferme j'te dis.
Mens pas. Mens pas arrête. C'est faux, me dit pas que tu veux aller