Danse odile duboc les 3 boléros et le sacre du printemps pina bausch
Trois boléros est une œuvre d’Odile Duboc, jouée plus de cent fois en France et à l’étranger. La chorégraphe, prise par ce qu’elle nomme « l’effet boléro », a décidée de la faire revivre avec ses 21 danseurs. La pièce comprend trois mouvements : le premier boléro, pour 10 danseurs, sur un mode d’accumulation ; le deuxième, pour un couple ; et le troisième, en forme d’apothéose pour les 21 danseurs unis dans une grande vague ample et hypnotique, sur l’orchestration de Pierre Boulez
Odile Duboc, née en 1941 à Versailles dans les Yvelines et morte le 22 avril 20101, est une danseuse, chorégraphe et pédagogue française de danse contemporaine. Danseuse classique puis pédagogue autodidacte à Aix-en-Provence où elle a enseigné dans son école des Ateliers de la danse dans les années 1970, Odile Duboc crée sa propre compagnie en 1983, nommée Contre Jour, avec sa complice et conceptrice des lumières Françoise Michel. C’est avec cette compagnie d’ailleurs qu’elle créa : trois boléros.
C’est Boulez avec l’orchestre Philharmonique de New York qui assure le troisième Boléro. Le sens extraordinaire de l’orchestre, la parfaite architecture qui semble donner à voir la structure de la partition, se prêtent évidemment à la démarche. Vingt et un danseurs sur scène : très vite les groupes se dessinent et s’instaure un mode de réponse dont la rigueur est un hommage à l’esprit de géométrie du chef d’orchestre. Subtile dans sa structure, la pièce monte, les danseurs habitent cette gestuelle si parfaite qui est la rigueur du style d’Odile Duboc. À l’oreille, l’aboutissement approche et rien ne semble se résoudre sur le plateau. Et pourtant lorsque le dernier accord tombe, la scène est vide et le silence s’installe.
Ce Boléro d’amour s’achève en parfaite communion. Le troisième, et dernier, est celui de l’hypnose. La musique a enfin saisi les corps. Les danseurs développent une transe d’autant plus spectaculaire qu’elle est imperceptible. Le public