Dissertation module 5 as
Monsieur François a fait une chute à son domicile et en voulant se protéger avec ses mains, s’est luxé un métacarpe, ce qui a demandé une nouvelle intervention orthopédique.
Ce patient, plutôt agité, avait été installé, après son intervention le jour même, dans une chambre surveillée directement par le bureau infirmiers (cette chambre comprenant une fenêtre de surveillance donnant sur le bureau). Il en existe deux, comme celle-ci, dans le service.
Effectuant l’horaire du soir, il était environ 20h00, lorsqu’on me demande d’aller retirer le plateau repas de Monsieur François qui avait visiblement terminé son dîner.
Auparavant, vers 19h00, j’étais déjà passé le voir pour l’aider à s’installer et prendre son repas, par rapport à ses difficultés de mobilité avec sa main droite (bras et main immobilisés par un bandage).
Je rentre donc dans sa chambre, en lui demandant de façon courtoise s’il avait terminé et si je pouvais lui débarrasser son plateau repas. Il me répondit par l’affirmative en ajoutant qu’il n’était pas fatigué et qu’il aimerait parler un peu. Répondant à sa volonté, je pose le plateau sur l’adaptable et engage la conversation.
C’est alors qu’il me propose de venir s’assoir à ses côtés dans le lit, pour « être mieux pour discuter », tout en tapotant le côté gauche du lit qu’il me réservait.
Proposition pour laquelle je l’ai remerciée gentiment mais fermement, et du coup, j’ai prétexté une urgence pour sortir de la chambre avec son plateau.
Cette situation pour le peu étrange m’a choqué au premier abord, car je ne m’attendais pas du tout à ce genre de comportement de la part d’un patient.
Sans toutefois émettre un jugement de valeur par rapport à cette