Culture
Cette dimension indique le degré d’inégalité attendu et accepté par les individus.
La mesure de cette dimension est la perception que le subordonné a du pouvoir de son supérieur.
En effet le comportement de l’individu subordonné dépend de la représentation qu’il se fonde de l’autorité que bénéficie son chef.
Selon les cultures, le subordonné accepte plus ou moins, voire recherche cette autorité. Cette inégalité est l’essence même des entreprises, des organisations.
La France dispose d'une distance hiérarchique élevée alors que l'Allemagne alors que celle de l'Allemagne est faible.
Pour la France, l’inégalité est naturelle c'est-à-dire que chacun a droit à une place. Le subordonné dans son entreprise a plus tendance à vite se tourner vers son chef pour un moindre soucis ou renseignement. Les supérieurs sont plus souvent inaccessibles.
Les personnes ayant le statut de chef ne se privent pas pour montrer leur supériorité aux personnes qui l’entoure. Un conflit latent existe entre ceux qui détiennent le pouvoir et ceux qui ne l’ont pas.
Dans ce pays à forte distance hiérarchique, le supérieur ne doit pas adopter un comportement trop « familier » ou accorder trop d’autonomie car ce n’est pas ce qu’on attend de lui. S’il adopte une attitude trop démocratique et s’il se montre trop accessible, le supérieur pourra être perçu comme un mauvais chef, n’ayant pas les bonnes compétences pour exercer ses fonctions.
Tandis qu’en Allemagne, les inégalités dans la société sont réduites. L’individu salarié essaie d’assumer un maximum de responsabilités au sein de l’entreprise et se contente d’aller voir son chef quand vraiment il ne peut pas faire autrement. Le supérieur doit rendre compte de ses actes et peut donner plus d’autonomie à ses subordonnés, qui ne le considéreront pas comme un bon chef que s’il en