Crise économique
En effet, le pouvoir d’achat est associé à la notion de croissance économique puisqu’il croît au même rythme que le produit intérieur brut du pays. Il dépend des prix et des salaires au même temps car ses évolutions sont égales aux variations des revenus en valeurs nominales corrigées des effets de l’inflation. Il est donc évident de conclure que l’augmentation des prix engendre la diminution du pouvoir d’achat. L’INSEE (Institut national de la statistique et des études économiques) définit le pouvoir d’achat d’une quantité de monnaie comme la quantité de biens et de services que l’on peut acheter avec une unité de salaire. La base de revenue utilisée par l’Insee est le revenu disponible brut, le profil de consommation utilisé est celui de l’indice des prix à la consommation. Au beau milieu de la crise, alors que la situation sociale s’est dégradée dans le pays, l’Insee a publié des chiffres plutôt encourageants (article1). Cette augmentation paradoxale est expliquée avant tout par l’effondrement du prix du baril de pétrole qui est passé de 120 à 47 Dollars en une année. D’autres prix ont également connu un déclin à savoir : Les prix des matières premières, les loyers, le remplacement d’une voiture, les dépenses alimentaires. Cependant, il faut noter que ce ralentissement de l’inflation n’est pas généralisé.