Crise économique piigs
La crise ne provient pas de la hausse des dettes et des déficits publics. En 2007, le solde public de l’ensemble des pays de la zone euro présent un déficit de seulement 0,6 %. La plupart des pays membres avaient un solde public primaire excédentaire, soit un excédent de 2 % du PIB dans la zone euro.
Grèce :
La Grèce connait depuis les années 90 une dette proche de 100% du PIB, ils n’ont pas fait d’efforts pour baisser cette dette et ils mentaient sur l’état de leurs finances. Leur modèle social en 1974, a été fondé sur des dépenses publiques et le maintien d'un secteur public surdimensionné. Celui-ci représente environ 40 % du PIB. Depuis 1993, le ratio de la dette publique rapportée au PIB a systématiquement dépassé les 100 %. Cependant, jusqu’en 2007, l'économie continuait de prospérer, notamment dans les services et le tourisme.
De 1996 à 2000, la croissance de production a été soutenue et dépasse nettement la moyenne de la zone euro depuis 1996. En 2000, l’activité économique a progressé de 4%, sous l’impulsion d’une forte croissance des investissements et des exportations. De plus l’inflation reculait, ainsi la Grèce a su satisfaire au critère de Maastricht dès le début 2000. Ceci grâce à la diminution des coûts de main d’œuvre et des impôts indirects. Cependant malgré le dynamisme de l’activité, le chômage a progressé car la croissance de la population active a été plus rapide que la création d’emplois. Les jeunes ont également des difficultés à trouver du travail à cause des minima salariaux. En 2001, on constatait une montée de l’inflation alors que les salaires n’augmentaient pas. L’indice des prix à la consommation atteignait 4,5% en Juin 2001.
L’expansion de la Grèce depuis son entrée dans la zone euro s’est nettement ralentie sous le poids de la crise internationale, la crise des « subprimes ».