Corpus
Que se soit directement comme MONTESQUIEU, en utilisant les pronoms personnels « j’ » « je » « nous » (lignes 1et 2), et même Chevalier de JAUCOURT, ou indirectement comme VOLTAIRE qui exprime son point de vue à travers le personnage de Candide, ces trois auteurs du milieu du XVIIIème siècle s’adressent aux lecteurs.
MONTESQUIEU parle ouvertement de l’esclavage en Afrique, en tant qu’esclavagiste. Mais à travers ses paroles, nous découvrons une certaine ironie. Candide quant à lui, lors de sa discussion avec un esclave en hollandais ( tirets, guillemets en début de phrases), en approchant de la ville de Surinam, expose son dégoût envers l’esclavagisme. Chevalier de JAUCOURT en fait de même lorsqu’il définit ce qu’est la Traite des nègres dans son article et dénonce toutes les formes d’injustices. Dans De l’Esprit des lois et Candide, nous assistons à une argumentation indirecte. En effet, ces textes critiquent et dénoncent de façon ironique l’esclavage des nègres. Nous remarquons que MONTESQUIEU, dans son premier paragraphe, présente la situation de communication sous forme d’hypothèse : « si j’avais à soutenir » (l.1), ce qui entretient une ambigüité puisque cette tournure peut exprimer le potentiel et l’irréel. Il utilise également les antiphrases pour exprimer son point de vue sur l’esclavagisme « ils ont dû mettre »