Commentaire voyage au bout de la nuit
Les jeux sur les répétitions et les variations de situations sont peu présentes. On en a l’exemple à la ligne sept où des hommes apparaissent ; « loin dessus les routes voici que reviennent de plus loin encore les hommes » et plus loin, à la ligne quinze « il en vient toujours d’autres, des hommes ». On retrouve une autre répétition, celle de la pâleur de ces hommes ; d’abord à la ligne dix « On ne voit bien que leurs figures pâles » puis à la ligne quinze « des plus pâles encore ». Dans tout l’extrait, il y a la répétition de ces hommes qui arrivent, qui disparaissent.
Ces jeux rendent le récit « simple » et monautomne. Ils ont une grande signification que Céline veut faire passer : la vie de l’Homme, le monde qu’il a créé est simple et monautomne. On en a l’exemple à la ligne cinq « On recommence à tout voir, tout simple, tout dur ». Le narrateur paraît même s’ennuyer quand il dit « Les treuils ici, les palissades aux chantiers là-bas ».Le narrateur se moque de ce qui se passe par l’absurde « ils se mettent du jour plein la figures pour commencer en passant devant l’aurore ». Ceci accentue le mépris du narrateur envers l’univers. Cet extrait contient un usage du monologue intérieur. Il consiste à rapporter telle quelle la pensée du personnage, comme si le narrateur se situait à l’intérieur de sa conscience. On s’en