HDA Matin brun 1998 3e 1
SUPPORTS : TEXTE ET COUVERTURE
Auteur : Franck Pavloff
Graphisme de couverture : Martine Mellinette
Genre : nouvelle
Date de parution : 1998
Récit à la 1ère personne
Narrateur : citoyen qui subit la censure
Tonalité sérieuse voire tragique.
La nouvelle commence par des interdictions qui semblent d’abord faciles à accepter et justifiées par des recherches scientifiques comme ne prendre que des animaux de compagnie de couleur brune qui sont décrétés supérieurs aux autres ; les chats sont les premiers concernés puis les chiens. Le narrateur et son ami Charlie se débarrassent respectivement de leurs chat et chien auxquels ils étaient attachés mais qu’ils font piquer pour ne pas avoir d’histoires!
Mais les interdictions se poursuivent et concernent la presse (Les Nouvelles Brunes remplacent Le Quotidien), la lecture (le livres qui citent un animal sans ajouter l’adjectif brun), le langage (il faut ajouter le mot brun à tous les noms employés dans une conversation).
La répression des Bruns commence par empêcher toute résistance ou contravention aux lois de l’Etat Brun. Puis les arrestations concernent les personnes ayant possédé des animaux non bruns voire ceux dont un membre de la famille avait eu un animal non conforme. Et c’est ainsi que le narrateur se sent menacé lorsqu’il apprend que son ami Charlie est arrêté pour avoir possédé un chien non brun. Cet événement bouleverse le narrateur qui regrette sa passivité face à la montée du régime brun, son indifférence devant toutes les interdictions et sa soumission à des lois absurdes et de plus en plus oppressives.
La nouvelle s’achève par une chute où les lecteurs peuvent deviner que le narrateur sera certainement arrêté et tué pour la même faute que son ami. En effet la narration à la première personne est suspendue puisque le narrateur n’est plus en mesure d’écrire.
Le titre, comme la fiction elle-même, font référence à la « peste brune » qui est le surnom du nazisme