Commentaire sur l'acte 1 scène 3 de phedre
Nous à cherchons à savoir quel est l'effet dégagé par cette scène ainsi que les sentiments que confesse Phèdre.
Tout d'abord, nous démontrerons que cette dernière confesse un amour très fort, faisant de cette scène un texte lyrique.
Puis nous verrons que Phèdre ne vit pas sa passion mais qu'elle la subit, impuissante.
Dans la scène étudiée, Phèdre évoque son sentiment d'amour passionnel, la transformant ainsi en texte lyrique dans lesquelles des émotions personnelles sont divulguées.
Tout d'abord, c'est la première personne du singulier qui est employée tout au long de l'extrait (« Je le vis », « mes yeux »). En plus de cela, nous pouvons remarquer une ponctuation expressive, constituée principalement de points d'exclamation comme ponctuation de fin de phrase (« Ô comble de misère ! », « Cruelle destinée ! »).
Ensuite, nous voyons que Phèdre parle de l'amour qu'elle ressent avec la mise au rang d'un Dieu de son homme, effectuée grâce au champ lexical de la religion (« temples », « encens », « autel », « Dieu »,
Pour finir, cet amour est réellement passionnel et obsédant car elle sent son esprit et son corps lui échapper quand elle voit Hyppolite : « Je la vis, je rougis, je pâlis à sa vue », « un trouble s'éleva dans mon âme », …
Nous avons vu que Phèdre ressentait un amour passionnel qu'elle évoquait sans réserve, donnant tout son caractère lyrique à cette scène.
Malheureusement, le mot « passion » ne provient pas du latin « patior » signifiant « la douleur » pour rien.
Phèdre ne vit pas son amour, elle le subit, en est victime. Elle se trouve impuissante devant lui.
En effet, le champ lexical de la douleur (« blessure », « saignante », « chagrins », « cris »,