Corpus Ph Dre
Tout d'abord, on perçoit que ces tirades ont des champs lexicaux similaires. En effet, le champ lexical de l'amour nous montre la passion des personnages: ''engagée'' (v.270), ''mon coeur'' (v.528 et 555), ''Je l'aime'' (v.635), ''amante'' (v.658), ''amoureux'' (v. 1239)... De plus, on peut remarquer que le terme '' amour'' est présent dans ces quatres extraits (v. 283, 531,553, 654, 1250...). Nous pouvons voir aussi l'utilisation d'un vocabulaire négatif qui transmet l'idée de la souffrance pour renforcer l'idée que l'amour est comme une maladie: '' sang'' (v. 278), '' horreur'' (v. 308),''violence'' (v.525), ''enfers'' (v.635), '' douleur'' (v.1226), ''tourment'' (v.1227), ''souffert'' (v.1228), ''pleurs'', (v. 1247),''larmes'' (v.1250). Nous remarquons également un champ lexical du temps pour nous montrer la durée du sentiment de l'amour: ''à tout heure'' (v. 281), ''longtemps'' (v.532), '' toujours'' (v.534), ''six mois'' (v.539), ''tous les jours'' (v.1240)... Comme si c'était unn cauchemar qui ne finit pas, qu'on ne peut pas se défaire... Ensuite, l'amour est présenté comme un sentiment contrarié grâce aux motifs antithétiques et aux oxymores qu'utilisent Phèdre ''retrouvée/perdue'' (v.662), ''funeste plaisir'' (v.1248) et Hippolyte ''présente/absente'' (v.542), ''lumière/ombres'' (v. 544), ''évite/cherche'' (v. 545/548)... De même cette notion d'opposition et de bouleversement est témoignée par