Nombreux sont les dramaturges qui furent inspirés par les dictatures. Ceci est vérifié avec l’Allemand Bertolt Brecht, un dramaturge, né en 1898 et mort en 1956, qui écrivit lorsque le régime nazi était au pouvoir. Dans la pièce de théâtre qu’il rédigea à Paris après avoir été forcé de quitter l’Allemagne, nommée « La vie de Galilée », Brecht fait référence aux Nazis, à travers l’oppression à laquelle fait face Galilée suite à ses découvertes scientifiques. Ce texte permet de nous poser la question : « Est-ce les avancés de la science peuvent remettre en question des croyances ? ». Tout d’abord, nous verrons l’importance du dialogue dans ce texte, puis nous chercherons les incohérences entre la science et la religion, et enfin, nous allons voir les idées humanistes de Galilée. En effet, le dialogue est très important et intéressant dans ce texte. En plus de rendre le texte vivant, il permet au lecteur d’en apprendre plus sur chacun des personnages, qui sont ici Galilée et Sagredo, deux scientifiques du XVII siècle. Tout le long du dialogue, Galilée expose les idées de son « système » (l 13) à son « collègue ». Notons que le dialogue entre un homme et son disciple, tel que Dom Juan et Sganarelle (Dom Juan, Molière), est un grand classique du théâtre, et que celui-ci nous laisse suggérer que Galilée est le maître de Sagredo, car il s’autorise de crier (« criant » (l15)) sur ce dernier. Le dialogue permet aussi à chacun des personnages d’exprimer chacune de leurs convictions. En effet, ce dialogue gagne de l’importance grâce aux arguments qu’avancent les personnages, qui sont ici opposés, dès la première ligne « As-tu perdu bon sens ? » : l’un défend la Sciences, l’autre la religion ; comme si celles-ci ne pouvaient pas ‘cohabiter’. La Science et la religion sont effectivement deux idées emblématiques très présentes dans ce texte : le champ lexical de l’astronomie (« étoile » (l2), «univers », « astres » (l 4)..) et le champ lexical de l’Eglise (« Dieu » (l6), « Dieu