commentaire littéraire Electre
Voltaire. Jean Giraudoux a écrit Electre en 1937. Bien que ce soit la dernière scène de la pièce, le dénouement s'est déjà produit dans la scène précédente à travers le récit du mendiant. Le spectateur assiste ici à une sorte d'épilogue où il est question de l'avenir après la tragédie. Le climat tragique persiste encore dans la détresse du peuple dont le représentant est la femme Narsès. L'avenir semble bien compromis pour lui, mais aussi pour Oreste qui sera poursuivi par les Euménides. Cette scène marque le paroxysme du tragique ; néanmoins, après le cataclysme, la pièce se clôt sur une promesse de renouveau : l'aurore. Malgré cela, une incertitude subsiste qui concerne l'avenir d'Electre. En quoi Electre serait-elle une métaphore du contexte historique des années 30 ? Tout d’abord Giraudoux évoque que la fin de la pièce, l’éclatement de la vérité, termine un cycle pour la famille des Atrides, pour en faire recommencer un nouveau. Puis La déchéance chaotique d’Argos apparait, révélant une Electre ambiguë.
Tout d’abord, Giraudoux fait éclater la vérité. Ce qui marque une courte coupure dans la malédiction des Atrides. Electre, dont le nom signifie « à l’éclat de lumière »est personnage principal du texte une telle signification en dis beaucoup sur les intentions de celle -ci. L’éclat de la vérité est notamment illustrée par une métaphore traduisant un jeu de lumière éclairant celle-ci: > l’image de ce palais incandescent nous renvoie a un sentiment de punition, de vengeance par immolation mais aussi nous pouvons relever un champ lexical de la lumière qui éclate : >. La vérité apparait comme imposée, les Euménides sont venu comme prévu, elles apparaissent au paroxysme de leurs haine, paré pour la vengeance, illustré par les didascalies :>, leurs impertinence est d’autant plus traduite par les exclamatives : > ainsi que >. Les Euménides accusent Electre de privilégié son orgueil personnel plutôt que de sauver