comentaire composé sur phèdre
Le texte que nous allons étudier est la scène 6 de l’acte V de « Phèdre » une tragédie écrite par Jean Racine en 1977.
Jean Racine est né en 1639 et mort en 1699. Il est l’auteur de nombreuses et de grande tragédie comme par exemple « Andromaque » en 1667, « Britannicus » en 1669 et « Bérénice » en 1670, et une seule comédie : « Les Plaideurs » en 1668. Contestée pour Phèdre par le parti Cornélien, il recevra l’appui par Monsieur, frère du roi et sera nommé Historiographe du Roi.
Aliénée par la passion amoureuse, criminel qu’elle porte à son beau-fils, Phèdre est victime de la malédiction fatale des dieux. Dans cette scène 6 du dernier acte, Théramène raconte à Thésée son père la fin tragique et pathétique d’Hippolyte, la fin de son fils Hippolyte, une fin tragique demandée au dieu Neptune par Thésée lui-même, et dont il met en évidence le caractère pathétique.
Le public percevra-t-il mieux l’horreur de ce début de dénouement en le voyant ou en écoutant le récit ?
Dans un premier temps, nous montrerons toute l’horreur de la mort d’Hippolyte puisqu’une tragédie se doit de faire éprouver au spectateur l’horreur et la crainte d’un sort semblable à celui des personnages. Puis, nous montrerons la supériorité du récit qui ne se contente pas de faire voir mais qui guide le spectateur pour ce qu’il doit ressentir : la pitié pour ce que frappe le destin.
Le récit de Théramène s'inscrit dans les règles de la bienséance : en effet la tragédie classique interdit de montrer directement sur scène des actions violentes. Aussi doivent-elles être rapportées dans un récit. Cette narration doit être raconté pour rendre présente la réalité. Ici, Racine déploie des moyens propres à faire naître l'horreur et la pitié chez les spectateurs. On peut noter un mouvement général en pic : abattement et tristesse au début, fureur par l'apparition du monstre et déchaînement du combat, retour à une paix.
Le récit est