Clandestins – paroles de Philippe Thivet

De petit anonyme au fond d’une arrière cour,
A la foule unanime qui va battre tambour.
Par de-là les frontières ou le coin de nos rues,
Pour vivre à part entière comme on l’aurait voulu.

Clandestins ça veut dire… comment savoir vraiment,
C’est comme tu respires, c’est être vigilant.
Clandestins de fortune, d’espoir ou d’amertume,
Clandestins ou tout comme, clandestins que nous sommes.

Bambo yé bo bambo, Bambo yé bo bambo,
Bambo yé bo bambo yé bo, Bambo yé bo bambo yé bo !

Dans l’ombre d’un drapeau dont je sais la couleur,
Ou à même la peau le soleil en plein cœur.
Ainsi je vous appelle vous mes frères inconnus,
Les tous ceux les toutes celles qui toujours y ont cru.

Clandestins ça veut dire… pas besoin d’un dessin,
C’est comme tu respires, c’est ma main dans ta main.
Clandestins malgré tout, de nulle part, de partout,
Clandestins ou tout comme, clandestins que nous sommes.

Bambo yé bo bambo, Bambo yé bo bambo,
Bambo yé bo bambo yé bo, Bambo yé bo bambo yé bo !

Des lueurs du passé qui nous guident bien sûr,
Au désir de tirer les leçons du futur.
Portant les mêmes deuils, vous vous reconnaissez,
Ne dormant que d’un œil, vivant à poings fermés.

Clandestins ça veut dire… la vie comme on la rêve,
C’est comme tu respires, c’est ton poing qui se lève.
Clandestins de la vie, d’histoire ou d’utopie,
Clandestins ou tout comme, clandestins que nous sommes.

Bambo yé bo bambo, Bambo yé bo bambo,
Bambo yé bo bambo yé bo, Bambo yé bo bambo yé bo !