Cas n°3 : Areva, un champion français au cœur du nucléaire
PESTEL
Politique
Sur le plan politique, les Etats cherchent à accroître leur indépendance énergétique. Cela constitue un levier pour l’industrie du nucléaire.
On assiste alors à un retour en grâce de l’énergie nucléaire. En 2006, le nombre de réacteurs en projet ou en construction a doublé.
L’Etat français est très présent dans le contrôle dans le contrôle de l’industrie nucléaire. Elle soutient l’entreprise dans les marchés internationaux et promut le nucléaire français à l’étranger.
Cependant certains se désengagent du nucléaire civil, c’est le cas de l’Allemagne, la Suède et l’Italie.
On assiste à des manifestations de mouvement écologique contre le nucléaire.
« Les Grünen » en Allemagne se sont mobilisés pour bloquer les trains de combustible retraités en provenance de l’usine de La Hague.
Economique
Aujourd’hui, le nucléaire civil est une composante essentielle de l’économie mondiale. En effet, Le nucléaire fournit près de 20% de la production d’électricité dans le monde. L’électricité est un élément indispensable pour un pays, se passer de l’énergie nucléaire paralyserai tout le pays et s’exclure du commerce mondial.
Socio-culturel
Le public a toujours été opposé au nucléaire, qu’il soit à finalité civile ou militaire, le public se souvient des évènements tragiques qui s’y rattachent. Les accidents d’irradiation suite aux accidents successifs : Three Miles Island aux Etats-Unis en 1979, Tchernobyl en Ukraine en 1986 ou encore au Japon aujourd’hui. Et le nucléaire militaire souffre d’une image négative suite à Hiroshima et Nagasaki et à la menace sous-jacente de cette puissance.
Toutefois, aujourd’hui le public prend peu à peu conscience de la « propreté » de cette technologie vis à vis des autres sources d’énergies dont la consommation en ressources fossiles est très nocive pour la planète. La société sait l’énergie nucléaire utile, mais reste réservée vis-à-vis de cette technologie.