Bel-ami
La vie parisienne de Duroy continuait sans heurts, lorsqu'il reçut un télégramme de Madeleine, l'informant de son retour sur Paris. Il la rejoignit et comprit qu'elle avait accepté sa demande. Leurs rencontres restèrent discrètes jusqu'à ce que le deuil de Charles soit terminé. Puis Madeleine proposa à Georges de se marier le 10 mai et de profiter de tout cela pour anoblir son nom : Georges Du Roy de Cantel. Il informa Clotilde de son mariage en lui expliquant qu'il aurait préféré l'épouser. Mais celle-ci resta bouleversée. Un mariage simple et civil les unit et ils partirent aussitôt pour Rouen, rendre visite aux parents de Georges. Durant ce long trajet, Georges tenta de se rapprocher de Madeleine, malgré sa froideur. Arrivés à Rouen, ils rencontrèrent M. et Mme Duroy, vieux paysans bourrus. Madeleine fut plus surprise que prévu (c'est elle qui avait forcé Georges à l'emmener chez ses parents) et se sentit réellement mal à l'aise en leur présence. Sa belle-mère, par son attitude, lui faisait comprendre qu'elle n'acceptait pas le choix de son fils. Elle poussa Georges à mettre fin à leur séjour.
Résumé du Chapitre 2 - Partie 2
Peu de temps après être rentrés à Paris, Madeleine organisa un dîner avec Vaudrec. Georges s'entendit admirablement bien avec lui. A la suite de ce repas, Madeleine et Georges écrivirent un article politique au sujet de la colonisation marocaine. L'article fut publié et Georges reçut les honneurs et se fit offrir la direction du pôle politique à la Vie Française. Cependant, peu à peu il se mit à subir les moqueries des autres journalistes qui le comparait à Forestier, à la fois dans son écriture et dans sa position (mari de Madeleine, directeur du pôle politique). Ces comparaisons lui étaient détestables et envenimaient sa jalousie envers Charles. Il se raisonna alors et se mit à se moquer de son ami défunt, ce qui lui permettait de se défouler de toutes ces railleries. Mais lors d'une