Baudelaire - les fenetres
Le problème est de savoir quelle relation y a-t-il entre le psychique et le physique.
Bergson nous montre bien que l’analogie entre le clou et le vêtement, et la conscience et le corps est fondé ; c’est un exemple tout à fait concret. Malgré cela, l’interdépendance entre la conscience et le corps ne prouve pas qu’ils sont identiques ou même équivalents ; même si le psychique a beau être solidaire au physique. Pour les réductionnistes, l’âme est dépendante du corps, c’est une de ses fonctions. L’âme et le corps évoluent d’une même façon, mais ils ne se mêlent pas.
D’un autre coté, chez les matérialistes, la conscience se réduit au corps, l’esprit se fond dans la matière. Nous pouvons donc en conclure que cette analogie a certaines limites et surtout ; que son raisonnement n’est pas vraiment fondé car certains courants de pensées philosophiques divergent à ce sujet.
Dans un second temps, Bergson cherche à nous montrer que l’analogie de la conscience et du corps valorise implicitement la conscience par rapport au cerveau. L’auteur réfute en partie l’idée des réductionnistes ; pour lui, la conscience donne une certaine liberté à l’homme, la vie de l’âme n’est donc pas réduite aux mouvements du cerveau, elle n’est donc pas réductible au corps. D’un autre coté, Bergson se sent plus proche de la réalité à partir du courant matérialiste qui, lui aussi donne un certain ascendant à la conscience par rapport au cerveau. La pensée est une fonction du cerveau car elle y travaille ; mais la pensée n’est pas totalement inscrite dans le cerveau selon certains penseurs. Le cerveau est juste un support à la conscience ; c’est son support et cela car le cerveau n’est « qu’un bout de chair » alors que la conscience ou pensée peut