Baudelaire l'enchantillon
» = présentatif qui ouvre la strophe et présente la conséquence de l’été tumultueux / « j’ai touché l’automne des idées » = métaphore qui évoque la maturité du poète, l’âge mûr tant physique que psychologique (il parle de son inspiration) / « qu’il faut employer la pelle et les râteaux » = conséquence également des dégâts des orages, métaphore des outils de jardinage comme la nécessité « il faut » de nettoyer l’esprit (le jardin) pour un renouveau des idées « pour rassembler à neuf les terres inondées » / « où l’eau creuse des trous grands comme des tombeaux » la sub relative précise l’état de ce « jardin spirituel » en amenant l’idée de la mort dans la comparaison / l’eau semble être la métaphore de l’oubli causé par le temps, ou de l’érosion de l’être = image négative de l’état d’âme de …afficher plus de contenu…
» = hypothèse qui indique le doute sur la question posée « qui sait si… » qui indique un nouveau projet poétique « fleurs nouvelles que je rêve » (fleurs du mal ?) + voc. Qui évoque la saison du printemps + emploi du futur qui questionne le débouché de ce projet « trouveront » / B. évoque une purification de soi « ce sol lavé comme une grève » (image d’une plage nettoyée, lisse) qui fait suite à l’automne des idées / voc mystique, presque religieux de la purification « rêve » « sol lavé » « mystique aliment » (de l’inspiration , de la vitalité, de la création ) / emploi du conditionnel qui confirme l’hypothèse « qui ferait leur vigueur » = B. interroge la force de son inspiration nouvelle, se demandant s’il y trouvera une vie nouvelle, une manière de combattre le temps et ses ravages.Strophe 4 : L’hiver, victoire inéluctable du