Antigone de sophocle
Un auteur qui a vécu durant les années 497 jusqu’à 405 av. J.-C. et qui a écrit 123 pièces, dont 18 ont étés des victoires au concours de tragédie. Cela vous dit quelque chose ? Sophocle, en effet, a réalisé cet exploit. Parmi ses œuvres, il y a une tragédie qui a été particulièrement populaire : Antigone. Antigone de Sophocle fut traduite par Paul Mazon en 1962. Dans ce texte, il sera expliqué pourquoi Antigone a été qualifiée d’<< enfant rebelle >> par la spécialiste du théâtre grec Janick Auberger en se basant sur deux thèmes principaux, soient la provocation et l’opposition d’Antigone.
Écrit par Tommy Demers
Dans la même pièce d’Antigone de Sophocle, la rébellion est fréquemment exprimée sous forme du thème de la provocation. Antigone provoque à plusieurs reprises le roi Créon. En effet, à la page 26, elle affirme haut et fort qu’elle a enterré son frère : << je l’avoue et n’ai garde, certes, de le nier. >> Elle ne fait pas qu’enfreindre le règlement du roi, elle le provoque très clairement en avouant son crime sans avoir aucun remords ce qui, naturellement, dérange Créon puisqu’il est le roi qui doit toujours avoir le pouvoir et la raison. De plus, Antigone dénonce l’injustice de la tyrannie là où la rébellion ressemble à une quête de révolution. Au deuxième épisode de la même tragédie grecque, plus précisément à la page 29, elle affirme, à deux reprises, que tout le peuple de Thèbes la soutient, par exemple : << […] tous ceux que tu vois là applaudiraient aussi, si la peur ne devrait pas leur fermer la bouche. Mais c’est – entre beaucoup d’autres – l’avantage de la tyrannie qu’elle a le droit de dire et faire absolument ce qu’elle veut. >> Donc, elle affirme que les lois de Créon contredisent les lois des Dieux. En s’exprimant et en sacrifiant sa vie devant les citoyens de Thèbes, elle essaie de persuader le peuple pour ensuite créer une révolution. C’est-à-dire de changer le régime politique.