ô Toi Que Mon Amour Profond

persévérante, dynamique, entreprenante, combative, vous allez au fond des choses. Vous savez apprécier les joies terrestres, votre instinct profond vous entraîne à vivre pleinement. Pragmatique, vous avez les pieds sur terre et vous possédez une grande réserve d'énergie psychique que vous utilisez judicieusement, sans jamais perdre de vue vos objectifs. Têtu, vous l'êtes ô combien, on vous le reproche souvent. Tenace, obstiné, vous avez de la suite dans les idées et c'est là votre meilleur atout. Vous avez

quelque chose de théâtral car ça présente une passion hors du commun ici opposition entre douceur qui fascine (amour passion) et le plaisir qui tue (amour poison). La passion et souvent mortelle. Le poète est paralysé devant la beauté passion éphémère a quelque chose d’exaltant. B) Le coup de foudre Plus aucun bruit n’existe : quelque chose de l’ordre du coup de foudre qui devient un amour fou v.6-7 «Moi, je buvais, crispé comme un extravagant, Dans son œil, ciel livide où germe l’ouragan», v

troublée par l’inconnu qui lui a déclaré son amour en lui déposant des fleurs et une lettre sur le banc qu’elle affectionne. Dans cette scène, c’est la première fois que la Reine et le nouvel écuyer se rencontrent. Ce dernier apporte à la reine une lettre du roi. Dans le passage que nous étudions la Reine achève de reconnaitre que dans cet écuyer il y a celui qu’elle aime en secret. Quant à Ruy Blas, il comprend que la Reine est sensible à son amour. Cette scène cependant est originale étant donné

Dois-je épouser ses droits contre un père irrité ? Donnerai-je l'exemple à la témérité ? Et dans un fol amour ma jeunesse embarquée... THÉRAMÈNE Ah ! Seigneur si votre heure est une fois marquée, Le Ciel de nos raisons ne sait point s'informer. Thésée ouvre vos yeux en voulant les fermer, Et sa haine, irritant une flamme rebelle, Prête à son ennemie une grâce nouvelle. Enfin d'un chaste amour pourquoi vous effrayer ? S'il a quelque douceur, n'osez-vous l'essayer ? En croirez-vous toujours un farouche

vers de nouveaux rivages, Dans la nuit éternelle emportés sans retour, Ne pourrons-nous jamais sur l'océan des âges Jeter l'ancre un seul jour ? Ô lac ! l'année à peine a fini sa carrière, Et près des flots chéris qu'elle devait revoir, Regarde ! je viens seul m'asseoir sur cette pierre Où tu la vis s'asseoir ! Tu mugissais ainsi sous ces roches profondes ; Ainsi tu te brisais sur leurs flancs déchirés ; Ainsi le vent jetait l'écume de tes ondes Sur ses pieds adorés. Un soir, t'en souvient-il ? nous

A Ô toison, moutonnant jusque sur l'encolure!
A → rimes plates Ô boucles! Ô parfum chargé de nonchaloir!
B Extase! Pour peupler ce soir l'alcôve obscure
A → rimes embrassées Des souvenirs dormant dans cette chevelure,
A Je la veux agiter dans l'air comme un mouchoir! B La langoureuse Asie et la brûlante Afrique,
C Tout un monde lointain, absent, presque défunt,
D Vit dans tes profondeurs, forêt aromatique!
C Comme d'autres esprits voguent sur la musique,
C Le mien, ô mon amour! nage

innombrables, A plein gosier tu incantes l'été. O que je boive une gorgée d'un vin Rafraîchi dans les abîmes de la terre, Fleurant bon Flore et la verte campagne, Danse et chant de Provence, allégresse solaire ! O la chaleur du Sud à plein cratère Où rougit l'authentique Hippocrène, Son chapelet de bulles pétillant A la bouche tachée de pourpre ; O que j'en boive ! et quitter, ignoré, le monde, M'évanouir avec toi dans la forêt profonde : M'évanouir au loin, me dissoudre, oublier Ce

l'on ne distingue pas de strophes qui divisent le texte mais un simple point virgule en fin de 14e vers qui coupe l'unique phrase soit le poème . Il est écrit en décasyllabes et toutes les rimes qui le composent sont riches et suivies comme « jour/Amour » (vers 13/14) ou « Absente/languissantes » (vers 11 /12) . De multiples enjambements sont également notables comme une « Nuit mélancolique et lourde d'été » (vers 17) tout comme l'utilisation excessive de rejets avec « Et, » (vers 15), « S'abattent

nubile et déborde de sang ; Que son immense sein, soulevé par une âme, Est d'amour comme Dieu, de chair comme la femme, Et qu'il renferme, gros de sève et de rayons, Le grand fourmillement de tous les embryons ! Et tout croît, et tout monte ! - Ô Vénus, ô Déesse ! Je regrette les temps de l'antique jeunesse, Des satyres lascifs, des faunes animaux, Dieux qui mordaient d'amour l'écorce des rameaux Et dans les nénufars baisaient la Nymphe blonde ! Je regrette les temps où la sève du monde, L'eau du

C'est bien là le signe, à la fois, du dédain des romantiques pour l'univers social et du goût de ces poètes pour la méditation, pour un retour sur soi que la Nature, comme un miroir, ne fait que favoriser. 3 l’engagement Le romantisme exprime un profond malaise des hommes victimes d'un monde économique où il devient impossible de vivre dignement. Mais par dessus tout, la mélancolie est le signe distinctif de l'artiste : c'est un état morbide où l'on ne se supporte plus, où la solitude est un enfer