ô Prison Douce

liberté et de justice. J'ai un rêve que mes quatre petits enfants vivront un jour dans une nation où ils ne seront pas jugés par la couleur de leur peau mais par le contenu de leur caractère. J'ai un rêve aujourd'hui! J'ai un rêve qu'un jour, d o wn en Alabama, avec ses racistes vicieux, avec son gouverneur qui a les lèvres dégoulinantes des mots de «interposition» et «annulation» - un jour juste là, en Alabama les petits garçons noirs et noir les filles seront en mesure de joindre leurs mains

nubile et déborde de sang ; Que son immense sein, soulevé par une âme, Est d’amour comme dieu, de chair comme la femme, Et qu’il renferme, gros de sève et de rayons, Le grand fourmillement de tous les embryons ! Et tout croît, et tout monte ! Ô Vénus, ô Déesse ! Je regrette les temps de l’antique jeunesse, Des satyres lascifs, des faunes animaux, Dieux qui mordaient d’amour l’écorce des rameaux Et dans les nénufars baisaient la Nymphe blonde ! Je regrette les temps où la sève du monde, L’eau

bouteilles : « Homme, vers toi je pousse, ô cher déshérité, Sous ma prison de verre et mes cires vermeilles, Un chant plein de lumière et de fraternité ! « Je sais combien il faut, sur la colline en flamme, De peine, de sueur et de soleil cuisant Pour engendrer ma vie et pour me donner l'âme ; Mais je ne serai point ingrat ni malfaisant, « Car j'éprouve une joie immense quand je tombe Dans le gosier d'un homme usé par ses travaux, Et sa chaude poitrine est une douce tombe Où je me plais bien mieux

bandits », « pour subsister seulement », ici l’adverbe « seulement » renforce son état de pauvreté. C’est un valet qui se mari à une domestique « je l’en pressais devant sa maîtresse ». Figaro est un homme qui souffre. On le voit à travers l’apostrophe « O femme », il culpabilise ensuite de ne pouvoir réagir en se comparant à un idiot «  et moi comme un benêt... ». On retrouve cette souffrance dans le champ lexical du deuil «obscurité », «sombre », « obscure », « noire ». Ses caractéristiques physiques

jaunissant où la bise détone. Nous étions seul à seule et marchions en rêvant, Elle et moi, les cheveux et la pensée au vent. Soudain, tournant vers moi son regard émouvant " Quel fut ton plus beau jour? " fit sa voix d'or vivant, Sa voix douce et sonore, au frais timbre angélique. Un sourire discret lui donna la réplique, Et je baisai sa main blanche, dévotement. - Ah ! les premières fleurs, qu'elles sont parfumées ! Et qu'il bruit avec un murmure charmant Le premier oui qui sort

: " Homme, vers toi je pousse, ô cher déshérité,  Sous ma prison de verre et mes cires vermeilles, Un chant plein de lumière et de fraternité ! Je sais combien il faut, sur la colline en flamme, De peine, de sueur et de soleil cuisant Pour engendrer ma vie et pour me donner l'âme ; Mais je ne serai point ingrat ni malfaisant, Car j'éprouve une joie immense quand je tombe Dans le gosier d'un homme usé par ses travaux, Et sa chaude poitrine est une douce tombe  Où je me plais bien mieux

douleur amère,  J'en demande pardon, et m'en voulant résoudre, Je ne m'excuse pas, mais, Seigneur, ce péché  Pour avoir en horreur les changements soudains,  Qui par sa compagnie a mon coeur entaché  Écoutez ma simplesse, ô généreux dedains,  Se fit mon compagnon au ventre de ma mère. Qui bravez les beautés, et m'en veuillez absoudre. Car comme en une robe, ou comme dans un bois, Arrière donc, Amour d'un sexe si maudit, De nature les vers

et purs n'ont point l'âge où l'on marche. Vos ailes sont d'azur. Sans le comprendre encore vous regardez le monde. Double virginité ! corps où rien n'est immonde, Âme où rien n'est impur ! Il est si beau, l'enfant, avec son doux sourire, Sa douce bonne foi, sa voix qui veut tout dire, Ses pleurs vite apaisés, Laissant errer sa vue étonnée et ravie, Offrant de toutes parts sa jeune âme à la vie Et sa bouche aux baisers ! Seigneur ! préservez-moi, préservez ceux que j'aime, Frères, parents

ces deux hommes sont plutôt tumultueuses : en 1873 Verlaine blesse Rimbaud avec un révolver ; il est alors condamné à une peine de deux ans de prison. Il y compose des poèmes emplis de mysticisme. Verlaine prend de bonnes résolutions mais ne les tient pas et retombe dans l’alcoolisme après sa sortie de prison. Sa misère matérielle et physique devient de plus en plus profonde. Ses talents en poésie commencent à être de plus en plus reconnus. En août 1894

comme un rossignol qui ne saurait chanter en captivité, comme une abeille qui butine, allant de fleur en fleur, quoi de plus beau que cela dites-moi ? (D’un air joyeux, attendri, ému tout à la fois) : Passer toute une matinée en compagnie de cette douce demoiselle de la Triangle pour ensuite rejoindre l’exquise, la délicieuse Madame Cassin. C’est bien plus réjouissant que de se lier à une seule femme, de renoncer à tant de beautés pour elle seule. Par ailleurs, je ne saurai rester à toutes ces beautés